Love The Naked French Podcast but wish you could put what you’re learning to the test? Want something more interesting (and useful for real life) than a traditional French workbook?
We made this just for you!
[00:00] - Shade
Welcome to the Naked French Podcast, where we talk to French people about life, love, and all the stuff in between. I’m your host, Shade, and I’ll be speaking in slow French and English, in case you miss a sentence or two. If you want to follow along, you can get the free transcript at NakedFrench.co.
Today we’re joined by Nicolas, a young athlete who’s played rugby in both Ireland and Barcelona. He lives in Sarlat, which is a quiet and beautiful region in South West of France. And as for his ambitions? He wants to make it into the big leagues with his local team.
So let’s chat to Nicolas and find out about what life is like in the French countryside, his short-lived career as a trumpet player, and what it takes to be a successful athlete.
[00:54] - Shade
Bonjour Nicolas ! Bienvenue sur le Naked French Podcast. Merci d'être ici avec nous aujourd'hui pour parler un peu de ta vie et toutes tes expériences.
[01:03] - Nicolas
Bonjour.
[01:04] - Shade
Alors on va commencer au tout début. Où as-tu grandi ? Est-ce que tu as grandi dans une ville ou à la campagne ? Est-ce que tu avais beaucoup de frères et de sœurs ?
[01:13] - Nicolas
Alors, je suis né à Brive, à Brive-la-Gaillarde et ensuite j'ai grandi dans le sud-ouest de la France, exactement dans le Lot. Donc, pour faire simple, c'est à la campagne. J'ai grandi avec les vaches, avec les moutons, donc voilà, dans un milieu rural, mais sinon, voilà, après je suis parti, bien évidemment, pour faire mes études.
[01:32] - Shade
Ça a dû être vraiment sympa de grandir dans un environnement comme ça, à la campagne.
[01:37] - Nicolas
Exactement, ben on arrive en fait à connaître des choses simples de la vie, comme courir dehors, jouer au foot, au rugby. Voilà, des choses qu'on peut faire à la campagne.
[01:48] - Shade
Nicolas grew up in Brive-la-Gaillarde, in southwest France. He was surrounded by cows and sheep, and had one brother. Growing up in the countryside meant he got to know the simple things in life, like running outside or playing football and rugby with his friends.
[02:04] - Shade
Et quel genre d'adolescent étais-tu ? Si tu pouvais choisir trois mots pour te décrire à l'époque ?
[02:10] - Nicolas
Alors trois mots... J'ai envie de dire “créatif” parce que je fais de la musique. Ensuite, j'ai envie de dire, “esprit d'initiative”. Je pense que j'avais cette qualité, on va dire, quand j'étais ado, de rester avec les plus grands pour pouvoir apprendre. Pour rester au contact de ce qui se fait de mieux, on va dire. Et puis, pour finir, j'ai envie de dire “optimiste et joie de vivre” parce que j'avais toujours le sourire dans n'importe quelle situation, à n'importe quel moment.
[02:37] - Shade
As a teen, Nicolas was creative and loved to make music. One way he’d describe himself is “esprit d'initiative” – he often hung around older boys so he could learn more and surrounded himself with the best of the best. He also describes himself as ‘optimiste et joie de vivre’ - and he always had a smile on his face.
[02:57] - Shade
Ben on dirait que tu étais un adolescent super sympa et j'imagine que tes parents étaient hyper fiers parce que ce n'est pas toujours le cas.
[03:06] - Nicolas
Je suis d'accord. Alors, sympa, je pense que j'étais sympa, bien sûr, mais j'étais très actif. Je voulais tout faire sauf mes cours. Donc, heureusement qu’ils étaient présents. Heureusement qu’ils étaient là auprès de moi pour justement rester sur la chose la plus précieuse, on va dire, donc c’est l'éducation et les cours. Sinon, j'étais plus souvent au foot avec mes copains ou au rugby avec mes copains qu'à l'école.
[03:31] - Shade
While Nicolas was a nice teenager, he wanted to do everything but study. If it wasn’t for his parents, he would’ve spent all his time playing football or rugby with his friends rather than going to school.
But surprisingly, he didn’t always want to be a professional rugby player.
[03:47] - Shade
Et quels étaient tes rêves et tes ambitions en grandissant ? Quel type de personne voulais-tu devenir ? Est-ce que tu as toujours rêvé de jouer au rugby professionnellement ?
[03:58] - Nicolas
Alors ça fait partie d'un de mes rêves, mais il est arrivé plus tardivement. D'abord, je voulais être musicien, je faisais de la batterie, j'en fais toujours, d'ailleurs, je fais de la batterie et de la trompette. Ensuite, je souhaitais faire du commerce international et monter ma société. Et ensuite, voilà ça, c'est arrivé un peu plus tardivement de vouloir faire du rugby.
[04:19] - Shade
C'est quand même des ambitions très séparées, l'un de l'autre. Entre la musique, et le commerce, et le sport?
[04:27] - Nicolas
Tout à fait. C'est des univers différents, mais qui me passionnent.
[04:32] - Shade
Nicolas had lots of different ideas of what he wanted to do when he was older. At first, he wanted to be a musician – he plays both the drums and the trumpet. Then, he wanted to work in international trade. It was only later that he knew he wanted to play rugby.
[04:48] - Shade
Ben c'est super et où habites-tu, aujourd'hui ?
[04:50] - Nicolas
Aujourd'hui, j'habite à Sarlat, alors je ne sais pas si vous connaissez. C'est dans le sud-ouest de la France, entre Toulouse et Bordeaux. Je pense que c'est l'une des plus belles régions de France, dans un premier temps. C'est une ville qui est médiévale. On est entourés de châteaux entourés de caves, de grottes. Donc, voilà, on est neuf-mille habitants et par contre, on accueille deux millions de touristes par an. Donc, voilà, il y a un fort impact économique grâce aux touristes.
[05:19] - Shade
Today, Nicolas lives in a town called Sarlat, in southwest France. It’s a beautiful region with medieval castles and caves. Though it only has 9000 residents, Sarlat gets over 2 million tourists every year. So it’s safe to say the town has a pretty strong economy.
Next, I want to know what moments have shaped Nicolas’ life the most over the years.
[06:58] - Shade
Et quels sont trois événements les plus marquants de ta vie, soit au niveau professionnel ou personnel ?
[05:48] - Nicolas
Alors, la première, c'est une expérience unique, je pense. Donc, ça a commencé à 8 ans, j'ai commencé justement la trompette. Donc c'est assez, on va dire, original, c’est vrai que ce n'est pas commun de faire de la trompette, mais voilà. À l'âge de 8 ans, en fait, ma grand-mère a acheté une trompette en collection. Voilà, je ne sais pas pourquoi mais j'ai décidé de jouer, dans cette trompette qui était en collection et j'ai sorti un son.
[06:12] - Nicolas
Et c'est vrai qu'à l'âge de 8 ans, même à notre âge, ce n’est pas forcément évident de sortir un son. Voilà, il s'avère que j'ai sorti un son et j'arrivais à jouer. Mon père m'a dit : “Écoute, tu vas prendre des cours”. Et en fait, voilà, au fur et à mesure, j'ai évolué, évolué et à 12 ans, à l'âge de 12 ans, j'ai sorti mon premier CD.
[06:30] - Shade
When Nicolas was 8, his grandmother bought a trumpet. For most people, it’s hard to actually get a sound from a trumpet – even as an adult – but Nicolas had a natural talent. After that, his father signed him up for lessons and he got pretty good. In fact, he released his first CD when he was only 12.
[06:49] - Nicolas
Puis toujours dans le même style, une expérience qui m'a marqué, surtout dans mon éducation. Un jour, je demande à mon père : “Voilà papa, je veux des chaussures, les dernières chaussures Nike qui sont sorties”.
[07:00] - Nicolas
Il me répond : “OK, très bien. Tu vas les avoir, bien sûr, mais je ne vais pas te les acheter”. Donc là, je commençais un peu à cligner de l'œil et je me disais… mais comment ça ? Il me dit : “Réfléchis pas, prends ta trompette, prends ta housse, et on va aller…”. En fait, mon père habite à Montpellier, donc Montpellier, c'est grand, c'est très touristique. Il y a une place qui s'appelle la place de la Comédie, qui est juste à côté d'un théâtre magnifique, mais qui est très, très touristique.
[07:28] - Nicolas
Et on arrive à cette place, la place qui était bondée de monde. Et il me dit : “Ben écoute, maintenant, si tu veux tes chaussures, tu vas au milieu et tu joues”.
[07:38] - Shade
Another important moment in Nicolas’ life was when he was 12 and wanted a new pair of Nikes. His dad agreed – but only if he earned the money himself. He took Nicolas to the town square, where there were lots of tourists and people, and told him to play his trumpet. And for ten minutes, Nicolas sat there and cried. Then, he began to ask himself some questions.
[08:00] - Nicolas
Pendant dix minutes j’ai pleuré et au final, je me suis posé les bonnes questions. Je me suis dit : “Est-ce que je risque quelque chose ?”. J’ai dit “Non. Mon père est là”. Est-ce que je serai content de le faire après ça ? J’ai dit, ben, bien sûr. Donc, j'ai pris mon courage à deux mains. J'ai marché et j'ai joué. J'ai tenu vingt minutes parce que c'était en plein soleil, il faisait chaud, il y avait du monde et pendant vingt minutes, j'ai gagné 90 (quatre-vingt-dix) euros, alors quatre-vingt-dix euros en pièces, mais j'ai gagné quatre-vingt-dix euros.
[08:28] - Nicolas
Donc, à l'âge de 12 ans, au final, j'ai gagné, on va dire, mes premières paires de chaussures. J'ai commencé finalement à gagner mon propre argent. C'est une expérience, on va dire, enrichissante, très enrichissante. Et même pour mon avenir, je m'en sers toujours.
[08:44] - Shade
He asked himself, “Am I risking anything?” No – his dad was there. Would I be happy after this experience? The answer was yes.
So Nicolas worked up the courage and began to play. In twenty minutes, he got 90 euros – enough for him to buy his first pair of Nikes on his own. Overall, it was a very enriching experience.
Next, I want to find out more about Nicolas’ time as a rugby player and all the places he’s been.
[09:11] - Shade
Tu nous as parlé aussi du fait que tu joues au rugby et que tu as joué dans plein de différents endroits, alors tu as joué en Irlande et à Barcelone. J'aimerais vraiment savoir, c'était comment de voyager dans ces endroits-là et de travailler en tant que joueur de rugby dans ces pays-là ?
[09:27] - Nicolas
C'était un rêve, c'était un rêve. Ça l'est toujours d'ailleurs. Mais c'est vrai que l'Irlande, Barcelone et puis même là, Sarlat, c'est deux endroits totalement différents, deux endroits avec des cultures différentes. L'Irlande, c'est magnifique parce qu'il y a vraiment une relation, une chaleur humaine entre les personnes. Déjà, par le climat, le climat est froid, le climat est humide. Donc la seule ressource pour pouvoir s'amuser, c'est à l'intérieur.
[09:53] - Nicolas
Dans les pubs, au rugby, à la salle de musculation. Donc voilà, c'est un univers qui est à part, moi j'ai vraiment adoré. Après, je ne pense pas pouvoir faire ma vie, en Irlande, justement parce que le climat, moi c'est quelque chose qui m'est cher. Moi j'aime bien la chaleur et Barcelone m'a apporté ça. Barcelone pareil, c'est une ville très chaleureuse, très dynamique. Il y a énormément de choses à faire. Et puis, le rugby, c'est un rugby différent, c'est un rugby très rapide et puis c'est très cosmopolite également.
[10:23] - Nicolas
Donc on avait des Français, on avait des Argentins, on avait des Espagnols, des Anglais et des Irlandais aussi. Donc, exceptionnel… C'était un rêve.
[10:32] - Shade
It was a dream for Nicolas to play in Ireland and Barcelona, but the two are totally different places. There’s a warmth between people in Ireland – because it’s so cold outside, the only thing you can do is have fun inside.
And with Barcelona, you get a warm climate, welcoming people, and a dynamic city.
The rugby is different in Barcelona too – it’s very fast and there’s a lot of people from around the world.
[10:57] - Shade
Ça a dû vraiment être une super expérience et quels étaient les deux chocs culturels les plus marquants dans ces deux pays-là en tant que Français ?
[11:07] - Nicolas
J'ai envie de dire que de ces deux pays où j'ai vraiment habité ou vécu, j'en ai eu… un choc culturel, qui a été le premier, c'était l'Irlande. Déjà, parce que j'étais tout jeune, tout jeune, de quitter ma famille. Je ne parlais pas très bien l'anglais et encore moins l'accent irlandais. Je le comprenais encore moins. Mais ça, c'était déjà un choc culturel pour moi de pouvoir m'exprimer sans vraiment me faire comprendre et sans vraiment comprendre les gens.
[11:33] - Nicolas
Ça, c'est un choc culturel. Et puis, le climat. Le climat, pour moi, c'était assez spécial à surmonter. Barcelone, ce n’était pas un choc culturel, ce n’était pas un choc culturel.
[11:46] - Shade
Nicolas was pretty young when he left his family to play in Ireland, which made the culture shock worse. He didn’t speak English very well – let alone English with an Irish accent. It was also hard for him to adjust to the weather. Funny enough, he says he had no culture shock when he went to Barcelona.
[12:03] - Shade
Ah non, pas du tout ? Tu n’as pas ressenti de choc culturel à Barcelone ?
[12:07] - Nicolas
Non, je me suis très, très bien adapté, directement. Après, je pense qu’il y a aussi le fait que j'avais voyagé juste avant. Donc, en Irlande, ça m'a peut être préparé, au final, à vivre autre chose ailleurs. Et puis Barcelone, je pense qu'il y a aussi tout ce que j'apprécie.
[12:24] - Shade
Nicolas adapted quite quickly to life in Barcelona – probably because he had traveled before. It didn’t hurt that it was also a lot warmer!
But apart from the culture shock, I want to know if Nicolas faced any other challenges as a professional rugby player.
[12:39] - Shade
Alors bon, on va commencer avec la prochaine question : quels genres de défis as-tu surmontés pour devenir joueur de rugby professionnel ?
[12:48] - Nicolas
Les défis que j'ai surmontés… J'ai un parcours, on va dire, atypique. Parce que j'ai commencé par le foot. J'ai commencé par le foot très jeune, très jeune. À l'âge de 6 ans, je jouais déjà au foot, mais comme beaucoup de rugbymans, ils ont commencé énormément par le foot et d'ailleurs, ça aide pour le rugby, surtout sur la vision du jeu, sur le jeu au pied. Et ensuite, j'ai commencé un peu plus tard le rugby. Et ensuite, c'est grâce au final, à la confiance des clubs, à la confiance des coachs, des présidents même, qui m'ont fait devenir le joueur que je suis aujourd'hui.
[13:24] - Shade
Nicolas started playing football when he was 6, which made the transition to rugby a little difficult. But he kept at it, and found that the skills he had already learned actually came in handy. He also had lots of support from his clubs, coaches, and presidents, who helped make him the player he is today.
But outside of his career, what other challenges have made him who he is?
[13:47] - Shade
Waouh ! Bon, un peu dans la même ligne de questions. Quels sont deux moments les plus difficiles qui t’ont permis de devenir la personne que tu es aujourd'hui ?
[13:59] - Nicolas
La première, donc, de partir à l'étranger. De partir à l'étranger, ça m'a permis de me retrouver moi même. Partir loin de la famille, généralement la famille, ils sont là pour te “cocooner”. Là, tu es seul, tu dois rencontrer de nouvelles personnes, tu dois te faire des amis et donc c'était une expérience très forte, surtout quand on est jeune. Et donc, je sortais de ma zone de confort et j'étais seul. Donc ça déjà, ça soude. Ça déjà, ça crée une personne.
[14:25] - Shade
Going abroad – especially at such a young age – allowed Nicolas to find himself without his family to ‘cocooner - cocoon’ him. Being alone, you have to step outside of your comfort zone and meet new people, which can really shape you as a person.
[14:40] - Nicolas
Et ensuite, un autre moment fort. On va dire une rupture amoureuse, une rupture amoureuse qui avait duré cinq années. Chose qui fait beaucoup de mal, mais qui nous ramène à soi-même. C'est-à-dire, ben, voilà, tu as eu ce choc-là. C'est difficile. Tu réfléchis différemment et je peux vous dire que ça vous rend extrêmement plus fort.
[15:02] - Shade
Je suis complètement d'accord. J'ai une expérience, comme j'imagine, le monde entier a eue, de cette première rupture amoureuse qui te fait énormément mal, mais qui te renforce énormément aussi.
[15:12] - Nicolas
Tout à fait.
[15:15] - Shade
Another thing that shaped Nicolas’ life, like most people, is heartbreak. Although the break-up hurt, it helped him to focus more on himself and made him a lot stronger.
So we’ve seen that Nicolas always looks on the bright side, but I want to know how he keeps up that positivity. What kind of mindset do you need to be a professional athlete?
[15:34] - Shade
Et de quel genre de mentalité as-tu besoin pour devenir un athlète professionnel ? Comment est-ce que tu restes concentré, et confiant et positif ?
[15:43] - Nicolas
Ok, excellente question, beaucoup de personnes se la posent. Dans le domaine sportif, mais dans le domaine professionnel également. Le rugby, c'est avant tout un sport d'équipe, un sport de combat. Au-delà d'une équipe, on crée une famille entre joueurs. C'est une famille qui se crée parce qu’on se bat les uns pour les autres. Si l’un est en difficulté, on est là pour lui et inversement.
[16:04] - Shade
For Nicolas, rugby isn’t just a team sport – it’s also a combat sport. So a team becomes a family that fights for each other and supports each other through difficult times. You can always count on your teammates.
[16:16] - Nicolas
Ensuite, voilà, il faut être concentré, il faut être assidu aux entraînements. Les joueurs d'expérience, il faut les écouter parce qu'ils nous amènent des atouts et des choses qu'on n'a pas l'habitude de vivre. Ils nous transmettent vraiment un savoir-faire. Donc, vraiment, se nourrir de ces personnes-là, c'est important.
[16:32] - Nicolas
Et puis, il faut rester concentré sur l'objectif principal, sur… monter de niveau. Donc nous, on souhaite atteindre ce niveau de Fédérale Une.
[16:42] - Shade
You also have to keep up with your training and be willing to listen to more experienced players. Like with any job, learning from others is important. And above all, you have to be focused on your objective. For Nicolas and his team, it’s reaching the level of Fédérale Une – the highest level of amateur rugby in France.
[16:59] - Shade
Ben c'est une très bonne explication, mais en tant que joueur professionnel, tu dois être énormément occupé. À quoi ressemble une journée typique dans ta vie et est-ce que tu as une routine ?
[17:10] - Nicolas
J’ai une routine et c'est vrai qu'on est occupé parce que je joue au rugby, mais également je travaille, au-delà de ça. Donc généralement, quand je ne suis pas occupé, j'essaie de l'être. Je n'aime pas rester sans rien faire. La routine, c'est une journée type. C'est : je me lève, je prends mon petit déjeuner, un bon petit déjeuner bien costaud. J'enfile mes affaires de rugby et je pars pour une matinée de rugby.
[17:31] - Nicolas
Ensuite, je vais manger avec les copains, tous ensemble. On mange autour d'une table. Donc ça soude l'équipe. Et ensuite, après avoir mangé, je pars travailler. Je travaille pour un incubateur de start-up. Comme d'autres joueurs également. Et ensuite, après avoir travaillé jusqu'à dix-neuf heures à peu près, on retourne à l'entraînement pour finir, pour clôturer la journée. Et après, on dort bien.
[17:52] - Shade
J'imagine une journée super complète. Il n'y a pas d’option de ne pas dormir bien après une journée comme ça, j’imagine.
[18:00] - Shade
Nicolas likes to be busy. A typical day includes breakfast, morning rugby training, and then sitting down for a meal with his team. After that, he goes to his day job at a start-up incubator. He finishes at seven, then does even more rugby training. And finally, he gets a good night’s sleep.
[18:17] - Shade
Et quelle vision as-tu pour l'avenir ? Tu as des ambitions, des choses que tu veux accomplir professionnellement et personnellement ?
[18:25] - Nicolas
Je voudrais dire personnellement et même collectivement, parce qu’au rugby, c'est un sport d'équipe. Je vois le projet de ce club ambitieux et je le vois avec succès. Dans un premier temps, nous devons passer des niveaux comme la Fédérale Une, concernant le projet sportif. Et du côté professionnel, les choses vont suivre également. Plus on monte de niveaux, plus des entreprises vont pouvoir nous accompagner, nous financer, sponsoriser, rentrer des partenariats, donc voilà.
[18:51] - Nicolas
Parce que ce club est vraiment unique. On a une force de proposition qui est juste exceptionnelle. On est incubés, on est accélérés par un incubateur qui s'appelle UNIQORN et qui propose un service, aux sociétés qui nous accompagnent, unique. Donc, justement, à nos auditeurs, je les invite à se connecter sur nos réseaux sociaux et découvrir un peu notre univers.
[19:13] - Shade
Nicholas’ personal and professional goals all hinge on leveling up the club to Fédérale Une and beyond. The way that Sarlat Rugby is set up is modern and unique – they are supported by a local incubator called UNIQORN which has allowed them to pursue new opportunities and grow.
[19:30] - Shade
Oui, bien sûr, s'il te plaît, dis à nos auditeurs comment se connecter et comment découvrir plus. Bien sûr, on va avoir toutes ces informations dans la description du podcast. Mais vas-y, si tu veux donner les liens et les handles ?
[19:43] - Nicolas
Oui, alors, c'est simple, on a un site Internet qui s'appelle sarlatrugby.com . On a ce site là qui est traduit en différentes langues : espagnol, français, allemand et anglais. Et ensuite, on a les réseaux sociaux, on est impliqués sur YouTube, “Sarlat Rugby”, vous tapez. On est impliqués sur Instagram, Facebook et Twitter également, donc Sarlat Rugby.
[20:04] - Shade
OK, super et bon. On est arrivés à notre dernière question. Quels conseils donnerais-tu à quelqu'un qui souhaiterait devenir athlète professionnel ?
[20:14] - Nicolas
Alors, ça va être simple, je vais dire. Ce qui m'a toujours sauvé, c'est de parler de détermination. La détermination, c'est-à-dire, ne pas s'éloigner de votre objectif, même si vous avez des doutes, des craintes. Avoir une rigueur aussi, une rigueur au travail, ne pas louper d'entraînement, ne pas en rater, ne pas arriver en retard. Ça en fait partie.
[20:38] - Shade
You need determination. Even if you have doubts or fears, you can’t stray from your objective. You also need to be disciplined so that means not missing training, and not arriving late.
[20:49] - Nicolas
En plus, la persévérance. La persévérance, c'est-à-dire aucun barrage ne doit vous freiner dans votre réussite. Pour moi la persévérance, c’est quelque chose qui est très utile. Le fait de, voilà, de continuer, d'y croire, vous prenez confiance.
[21:06] - Nicolas
Donc voilà, pour moi, ce sont les trois mots, on va dire, “clés” pour les gens qui veulent devenir, on va dire, athlète ou professionnel dans un domaine quelconque. C'est la persévérance, c’est la rigueur et la détermination, dans n'importe quel sport, n'importe quel métier.
[21:21] - Shade
You also need perseverance. Nothing should slow you down. By continuing, and believing in yourself, you gain confidence.
To sum it up? Nicolas’ three words for success in sport – and any other part of life – are perseverance, rigor, and determination.
[21:38] - Shade
Super, je pense que ces conseils-là, c'est vraiment pour tout dans la vie. Si tu veux devenir professionnel dans quelque chose et vraiment t’imposer, il n'y a qu'une manière. Il faut croire en soi et il faut persévérer.
[21:50] - Nicolas
Tout à fait.
[21:51] - Shade
Merci Nicolas, c'était vraiment super. Et ben, à la prochaine fois, j'espère !
[21:57] - Nicolas
Merci à toi ! À la prochaine fois. J'espère aussi.
[22:04] - Shade
We’ve reached the end of the episode! Talking with Nicolas really brightened my day – I hope it did the same for you. If you missed it, you can find all the information about Sarlat Rugby in the podcast description. Make sure you check them out!
And if you want to support the podcast, leave us a review. We’re always happy to hear what you think. And if you take a screenshot and send it to us, we’ll make sure to give you a shoutout!
Thanks for listening, and I’ll catch you on the next episode.